Pluriels
Parfois, il y avait ces blogueurs qui me disaient: "tu es jeune mais tu surprends par ta maturité" lorsqu'ils voyaient mon âge. Il est vrai que je n'en ai fait pas grand cas de celui-ci, je l'affiche juste pour mettre les choses au clair par moments, juste pour qu'on comprenne ce qui a pu me pousser à écrire ou mieux saisir certaines situations.
Que répondre, sinon juste dire: "c'est moi."
Toute ma vie, j'étais attirée par la curiosité, la nouveauté. Et le besoin d'écrire. Peut-être que le mélange des deux à fait de moi ce que je suis. Je n'ai jamais senti de barrière, je n'ai jamais senti que j'étais trop "petite", sauf dans le regard des adultes...
Déjà, lorsque j'allais à la bibliothèque, petite, j'allais dans les rayons "livres pour lecteurs avancés" dès que je le pouvais, je rejetais ces versions abrégées d'oeuvres et très tôt, j'ai senti que la bibliothèque pour les jeunes ne me conviendrait plus, alors, dans les rayons de celle des adultes, je dévorais des romans, des bouquins d'histoire (je suis toujours effarée de me rendre compte à quel point je ne connais rien du monde! Il y a tant et tant!)
Je crois que j'ai été, ce qu'on appelle, une enfant précoce. Et j'ai eu de la chance qu'on l'ait reconnu tôt... A cinq ans, je peinais toujours autant à écrire mon prénom! Ma première année de primaire s'est passé normalement, je me rappelle de la maîtresse qui disait que je comprenais, mais il me fallait beaucoup de temps... En deuxième, cela a été le tournant. Je ne sais pas quoi exactement, et certainement jamais, mais quelque chose en moi s'est métamorphosé et je suis devenue extrêmement vive d'esprit. Il m'a fallu énormément de temps pour apprendre à lire, mais dès que cela a été fait, j'ai découvert un autre monde, celui de l'évasion des bouquins car finalement, c'était moi qui lisais à une vitesse effrénée. Et j'ai fini par comprendre très rapidement, à saisir les choses les plus abstraites, à tel point que j'avais droit à des exercices supplémentaires. J'ai eu la chance qu'on m'ait comprise si jeune, qu'on m'ait encouragée dans cette voie. Qu'on ne m'ait pas posée de barrières, qu'on ait laissée un esprit si entrain s'épanouir. Ce qui n'était pas toujours le cas dans la vie quotidienne, je n'étais qu'une enfant... alors que j'avais envie de parler, de dire: "mais non, je ne pense pas comme vous"
Jusqu'à maintenant, il n'est jamais facile d'être quelqu'un d'autre dans le regard des gens. Mais cela ne change rien, je continue à être celle que je suis, c'est à dire juste un être qui n'arrête pas de réfléchir, de s'interroger, bouillonner intérieurement. Certains ne le comprennent pas, ne le voient pas. Certains trop terre à terre. Certains si, et vous mes amis blogueurs en faîtes partie... Merci d'être là.
Je remercie aussi vivement ces profs qui ont été là tout au long de ma scolarité et qui m'on tant apporté. Ils ont aidé à me développer, sans le savoir. Merci à toutes les personnes qui s'occupent d'autres, vous leur apportez tant. Merci
Merci, mais à qui? Le destin? La vie? pour cette rencontre avec Flo, cette amie avec qui on se dit tout sans avoir besoin des mots, quelqu'un qui aborde les choses comme moi. Cette rencontre est précieuse, il est extrêmement rare de trouver une personne si proche et qui partage les mêmes passions.
C'est en pensant à tout cela que j'ai écrit lee texte suivant. Il s'inspire de mon propre vécu et ressenti. Je crois que c'est ma propre conclusion sur la construction d'un être humain...
Que répondre, sinon juste dire: "c'est moi."
Toute ma vie, j'étais attirée par la curiosité, la nouveauté. Et le besoin d'écrire. Peut-être que le mélange des deux à fait de moi ce que je suis. Je n'ai jamais senti de barrière, je n'ai jamais senti que j'étais trop "petite", sauf dans le regard des adultes...
Déjà, lorsque j'allais à la bibliothèque, petite, j'allais dans les rayons "livres pour lecteurs avancés" dès que je le pouvais, je rejetais ces versions abrégées d'oeuvres et très tôt, j'ai senti que la bibliothèque pour les jeunes ne me conviendrait plus, alors, dans les rayons de celle des adultes, je dévorais des romans, des bouquins d'histoire (je suis toujours effarée de me rendre compte à quel point je ne connais rien du monde! Il y a tant et tant!)
Je crois que j'ai été, ce qu'on appelle, une enfant précoce. Et j'ai eu de la chance qu'on l'ait reconnu tôt... A cinq ans, je peinais toujours autant à écrire mon prénom! Ma première année de primaire s'est passé normalement, je me rappelle de la maîtresse qui disait que je comprenais, mais il me fallait beaucoup de temps... En deuxième, cela a été le tournant. Je ne sais pas quoi exactement, et certainement jamais, mais quelque chose en moi s'est métamorphosé et je suis devenue extrêmement vive d'esprit. Il m'a fallu énormément de temps pour apprendre à lire, mais dès que cela a été fait, j'ai découvert un autre monde, celui de l'évasion des bouquins car finalement, c'était moi qui lisais à une vitesse effrénée. Et j'ai fini par comprendre très rapidement, à saisir les choses les plus abstraites, à tel point que j'avais droit à des exercices supplémentaires. J'ai eu la chance qu'on m'ait comprise si jeune, qu'on m'ait encouragée dans cette voie. Qu'on ne m'ait pas posée de barrières, qu'on ait laissée un esprit si entrain s'épanouir. Ce qui n'était pas toujours le cas dans la vie quotidienne, je n'étais qu'une enfant... alors que j'avais envie de parler, de dire: "mais non, je ne pense pas comme vous"
Jusqu'à maintenant, il n'est jamais facile d'être quelqu'un d'autre dans le regard des gens. Mais cela ne change rien, je continue à être celle que je suis, c'est à dire juste un être qui n'arrête pas de réfléchir, de s'interroger, bouillonner intérieurement. Certains ne le comprennent pas, ne le voient pas. Certains trop terre à terre. Certains si, et vous mes amis blogueurs en faîtes partie... Merci d'être là.
Je remercie aussi vivement ces profs qui ont été là tout au long de ma scolarité et qui m'on tant apporté. Ils ont aidé à me développer, sans le savoir. Merci à toutes les personnes qui s'occupent d'autres, vous leur apportez tant. Merci
Merci, mais à qui? Le destin? La vie? pour cette rencontre avec Flo, cette amie avec qui on se dit tout sans avoir besoin des mots, quelqu'un qui aborde les choses comme moi. Cette rencontre est précieuse, il est extrêmement rare de trouver une personne si proche et qui partage les mêmes passions.
C'est en pensant à tout cela que j'ai écrit lee texte suivant. Il s'inspire de mon propre vécu et ressenti. Je crois que c'est ma propre conclusion sur la construction d'un être humain...
On reste toujours enfant. Et on a toujours été mature. Pas de limites strictes, pas de frontières que nous posons nous-mêmes. Pour quoi faire? Un besoin d'ordre, de classement de l'humain, il ne sait se contenter d'abstrait, il lui faut du concret, il détruit la magie du flou et de l'irréel pour en décortiquer les moindres mécanismes. Il a tendance à vouloir chasser le mystère, et donc l'inconnu.
Non, on peut avoir des des idées dès son plus jeune âge, être curieux et intéressé, on peut rire comme un enfant de la vie alors qu'on s'apprête à la quitter. On peut être réfléchi et posé et courir, juste parce que l'on a envie. On peut se prendre la tête et formuler des théorires quand les autres crient et courent. On peut voler haut, très haut dans le ciel, au-dessus des barrières, dans l'infini du ciel et de notre bonté. Encore faut-il le voir.
On peut vivre heureux et épanoui toute sa vie, en acceptant ses contradictions, en acceptant sa fougue et sa maturité, en acceptant sa part de masculinité et de féminité, en acceptant son besoin de solitude et le bonheur des amis. En acceptant sa pluralité. Tout en restant singulier.
Non, on peut avoir des des idées dès son plus jeune âge, être curieux et intéressé, on peut rire comme un enfant de la vie alors qu'on s'apprête à la quitter. On peut être réfléchi et posé et courir, juste parce que l'on a envie. On peut se prendre la tête et formuler des théorires quand les autres crient et courent. On peut voler haut, très haut dans le ciel, au-dessus des barrières, dans l'infini du ciel et de notre bonté. Encore faut-il le voir.
On peut vivre heureux et épanoui toute sa vie, en acceptant ses contradictions, en acceptant sa fougue et sa maturité, en acceptant sa part de masculinité et de féminité, en acceptant son besoin de solitude et le bonheur des amis. En acceptant sa pluralité. Tout en restant singulier.
Car c'est ainsi que le monde est construit. Nous ne faisons que reproduire ce modèle, à notre propre échelle, dans notre personnalité.
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