Le temps n'a jamais été mon fort. Et encore maintenant... malgré les mois...

Je sais, je n'ai rien écrit ces derniers temps. Mon dernier billet date déjà. Et sa vraie date d'écriture encore plus (mais ça c'est la face cachée du blogging).

J'ai vu certains de mes blogopotes annoncer des pauses, et revenir. A une vitesse si rapide que c'était pour moi presque aucune pause... enfin en comparaison à mon propre blog, je considérai leur temps mort comme un temps de repos normal. Je voyais tout ça, je voyais ce qu'on m'écrivait... mais je ne voulais pas devoir écrire quelque chose précipitamment entre deux secondes volées, juste pour faire signe. J'ai toujours considéré le blogging comme une activité très sérieuse et je n'ai jamais voulu gâcher un article. Chacun d'entre eux demande à chaque fois de la réflexion, du temps, du soin...

Peu importe mes rares visites. Ce qui compte, c'est que les gens qui viennent chez moi sont des fidèles. Mes quelques visiteurs me feront au moins toujours l'honneur de me lire et non de me survoler. Je sais que l'on me laissera des commentaires plus longs, plus détaillés mais très peu. Mes billets dépassent rarement la dizaine de commentaires mais cela n'a que peu d'importance.

A bien regarder sur mon tableau de bord, je n'ai publié que quatre articles depuis le 1er janvier 2009, ce que font certains en une semaine. J'avoue que moi-même, je suis étonnée par ce minuscule nombre mais au fond, cela me paraît bien logique.

Et oui, il faut bien se rendre à l'évidence. Les mois se sont écoulés. Et j'ai vécu l'expérience du temps, dans tous ses extrêmes: Aussi bien lorsque j'avais trop de temps libre, j'entends par là les premiers mois de mon séjour linguistique et que je ne faisais rien. Mais alors radicalement rien. Mis à part être devant son ordi toute la journée, parce que la paresse, la fatigue, le manque de courage et de motivation nous empêche de nous lâcher à son emprise.

Et puis, petit à petit, j'ai aussi pris goût et motivation aux cours, je me suis investie totalement et bientôt, ma curiosité naturelle et mon besoin de comprendre a repris le dessus. Bientôt, j'avais repris conscience que c'était là ma liberté; j'avais beau aller en cours, je ne devais plus me traîner pour y aller, non je voulais apprendre pour moi, pour comprendre le monde qui m'entoure, comprendre! Se construire soi-même... Mais que d'hésitations il m'a fallu! Combien de mois a-t-il été nécessaire avant que je reprenne confiance en moi, qu'une certaine conscience arrive, qu'une nouvelle vision arrive! Mais enfin là n'est pas le sujet. Pas aujourd'hui. Oui, j'ai passé un temps fou à travailler, à me pencher sur des textes, des calculs, à apprendre par coeur, à réviser. Oui, cela donnait au fond un sens à ma vie actuelle. En même temps, je prenais parfois le temps de m'accorder du temps rien que pour moi: j'allais me promener, me poser dans l'herbe et prendre des photos. J'avais de quoi bien occuper mes journées en général. Bien sür, c'est dommage de n'être pas venue ici. Peut-être qu'avec un peu de volonté et d'organisation, j'aurais réussi. De toute façon, c'est trop tard pour les regrets, il faut avancer. Voilà, maintenant est un autre moment. D'ailleurs, il me faudrait aller... La fatigue guette, mon dos se fatigue... Allez, bonne nuit les gens et sachez que je viens enfin!